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La foi est une action
Vers l’âge de 9
ans, avec des camarades, nous nous sommes
arrêtés par une journée ensoleillée à la fenêtre
d’une villa pour regarder « la télévision », ce
petit écran dans une grande caisse ! à cette
époque, la télévision n’était pas installée dans
beaucoup de familles. La maîtresse de maison est
venue nous ouvrir « la fenêtre » de sa maison
pour que nous profitions un peu de ce film pour
la jeunesse, en nous recommandant d’être sages.
Ce jour-là, elle ne s’est pas rendue compte
qu’elle m’ouvrait « la fenêtre du ciel » ! Mes
camarades étaient occupés à compter les flèches
et les coups de revolver, mais de mon côté, je
fus dans l’admiration lorsque dans ce film, un
western, le pasteur se mit à lire le Psaume 23
juste avant de prendre le repas avec sa famille.
Ce jour-là, dans mon coeur, j’ai fait ce vœu «
un jour, je serai pasteur » !
Plus tard, vers
l’âge de 14 ans , j’ai assisté à une conférence
avec Raoul Folleraud, le fondateur de la mission
pour les lépreux. À cette époque, je n’ai retenu
qu’une chose : il m’a donné l’image d’un «
missionnaire » ; ce jour-là, j’ai fait le vœu «
un jour, je serai missionnaire » !
Des années plus
tard, moi et ma maison, avons été arrachés du
désert ; mon foyer était au bord de la rupture,
notre fille (deuxième enfant) de 3 ans 1/2
muette, j’étais au chômage et le cardiologue et
le médecin de famille me donnaient à cette
époque, 5 années de vie si je continuais à
fumer.
Jésus,
l’auteur de notre foi !
Lorsque ce jeune
pasteur est venu nous annoncer l’évangile, nous
l’avons reçu avec respect, nous l’avons écouté.
L’espérance est
née dans notre coeur. Le Seigneur a fait un
miracle pour notre fille, pendant que le pasteur
et l’assemblée chrétienne priaient au Nom de
Jésus pour que notre fille retrouve l’usage de
la parole : elle s’est retournée vers sa mère et
ses premières paroles sont sorties : « maman !
maman ! ». Ils ont également prié pour que je
sois délivré du tabagisme. J’ai démontré par un
acte de foi, que je croyais que le Seigneur
Jésus allait me délivrer du tabagisme et que je
n’aurai plus jamais envie de fumer ; j’ai jeté
mon tabac et mon briquet. Pendant que tous
priaient, le Saint-Esprit est venu avec
puissance me visiter et j’ai vu un coeur géant
qui était élevé sur un autel en pierres brutes,
non taillées ; de ce coeur jaillissait du sang
qui venait couler autour de moi, et des paroles
accompagnaient cette vision :« je te purifie » !
Depuis cet instant, je n’ai plus jamais eu le
désir de fumer, mon sang avait été purifié de la
nicotine, je n’avais plus cette haleine ni cette
odeur du fumeur. Gloire à Dieu !
être partenaire avec Lui !
Suite à cette
vision, lorsque je me suis relevé, j’ai compris
tout de suite qui je devais suivre : Jésus !
C’est à Lui seul que je devais le salut de ma
vie et de ma famille, et non à des hommes ;
c’est de Lui seul que je devais recevoir des
conseils et des instructions ; c’est Lui seul
qui me donnerait d’apprendre à discerner Ses
véritables ouvriers qu’Il placerait sur mon
chemin dans lequel nous allions nous engager en
nouveauté de vie.
J’ai alors
demandé à Dieu du travail afin d’être un
partenaire actif, en apportant en priorité mes
offrandes à son serviteur chargé d’annoncer aux
autres cette « bonne nouvelle » de la
résurrection de Jésus ; j’étais moi aussi
responsable dans l’oeuvre de Dieu, et je faisais
confiance au Seigneur Jésus pour qu’Il manifeste
Sa puissance, de manière à arracher des familles
au prince des ténèbres qui les retient en
captivité et les asservit dans la misère, la
maladie, les guerres, les sectes, la luxure …
Trois jours
après, le Seigneur m’ouvrait les portes pour
entrer dans une entreprise de bâtiments, et
pendant plus d’une année j’ai travaillé, et
Michèle et moi-même nous sommes devenus une
équipe partenaire dans Son oeuvre, auprès d’un
ministère, dans l’ouvrage de l’église et de sa
mission d’évangélisation, en apportant nos dîmes
selon la Parole de Dieu, et nos offrandes là où
le Saint-Esprit nous demandait à Michèle et à
moi-même de le faire.
J’ai appris, par
la même occasion, à servir Jésus au travers de
mon travail en apportant toujours le meilleur de
moi-même, malgré le caractère intempestif de
certains de mes chefs ; j’ai appris à compter
sur la justice de Dieu. Je me suis toujours
arrangé pour être aux rencontres qui étaient
organisées dans l’église, soit pour y être
enseigné et édifié dans la foi, soit pour prier
et intercéder en faveur des nécessiteux, des
malades, de toute famille en difficulté, des
autorités du pays …
Avec l’église
réunie, nous avons appris à nous laisser
transporter par l’amour de Dieu. Nous avons
remarqué, que par Son Amour, notre Père nous
montrait souvent les besoins des frères et
sœurs, des ministères et des oeuvres qui les
accompagnent ; Son amour nous poussait à
répondre à certains besoins. Pour notre part,
Michèle et moi-même, nous nous exposions parfois
en faisant au-delà de ce que nous pouvions
faire, mais nous avions une telle joie à le
faire, nous ne doutions point un instant de
l’Amour de Notre Père ; en mettant notre foi en
action, nous savions que nous étions reliés à Sa
puissance, à Sa fidélité, c’était comme si nous
encouragions l’Amour de notre Père à faire plus,
nous étions disposés à aller plus loin avec Lui
et prenions plaisir à le voir agir, tout comme
aujourd’hui. Nous avions l’assurance que le
Saint-Esprit venait nous conduire dans le
sentier où nous avions à servir Jésus, et nous
le faisons aujourd’hui encore… avec plus
d’audace, pour amener du ciel au coeur de toute
famille.
Entrer dans
Son appel !
Nous menions, en
toute modestie, une petite vie confortable, tant
spirituelle que matérielle, saisissant chaque
jour un peu plus de ce qui venait du Royaume de
Dieu. La prière avait - et elle a – depuis notre
départ avec Jésus, une place importante dans
notre vie ; la prière anime notre partenariat
dans l’oeuvre. C’est un état d’esprit, une
expression que nous cultivons depuis, ce qui
nous aide à garder par Jésus-Christ, une bonne
communion avec Dieu et une sensibilité plus
intense à l’oeuvre du Saint-Esprit qui vient
nous présenter des directives, des choix, des
priorités à saisir, pour que nous entrions dans
les oeuvres que le Père a préparées d’avance.
La prière et la
vision, c’est la Parole et l’Image. Lorsque nous
prions, notre esprit cherche à capter la vision
de Dieu, à ce qu’elle s’ajuste de plus en plus
dans notre vie.
C’est ainsi qu’au
fil des jours, il était clair pour nous, que
nous devions suivre Jésus pour prendre notre
place auprès d’un ministère et de l’oeuvre qui
l’accompagnait. Notre foi était active, chacun
des actes que nous devions poser était pour nous
d’une grande importance, un signe d’obéissance à
faire ce que Jésus nous invitait à faire. La
présence du Saint-Esprit était une aide, un
encouragement à chaque pas qui nous engageait
toujours plus dans le sentier que nous avons
emprunté jusqu’à ce jour.
Nous avons, par
la Parole, la prière et l’action, entretenu
notre foi. Nous avons appris à l’exercer avec
constance, apprenant à adopter le bon
comportement, à laisser le Saint-Esprit aiguiser
notre caractère de manière à favoriser l’oeuvre
glorieuse de Jésus-Christ en nous, et être ainsi
rendu apte pour accomplir le plan auquel Dieu
nous destinait pour bénir toute famille. Bien
entendu, c’est ici l’aspect de mon expérience et
reste mon expérience qui est commune à beaucoup
d’autres frères et sœurs dans la foi ; chacun en
retire les fruits et ils ne sont pas
négligeables, loin de là ; en tant que personnes
bien avisées, nous continuons Michèle et
moi-même à nous laisser éduquer en ce sens par
le Seigneur Jésus qui rend notre joie parfaite,
même dans des temps difficiles ; nous savons où
Il nous conduit et nous Le suivons dans Ses
oeuvres.
Tout commence
petit !
Lorsque Jésus est
né, au bout de quelques jours il a été reconnu
de suite, par deux personnes âgées qui servaient
au Temple, comme étant le Sauveur.
Jésus enfant a
dérangé les puissants de ce monde comme Hérode.
Les démons étaient assoiffés de sang et le coeur
d’Hérode qui voyait venir un autre roi à sa
place, a fait tuer beaucoup d’autres enfants
dans l’espoir d’arrêter le plan de Dieu en
action. Mais lorsque Dieu met en oeuvre son
plan, Sa puissance est en action lorsque tout
commence petit (Matthieu 2 : 16).
Le prophète Elie,
en voyant un petit nuage de la grandeur de la
paume d’une main, a vu la pluie arriver (1Rois
18 :41-46).
Lorsque Jésus
désire nourrir tout une foule, il demande aux
disciples ce qu’ils ont à leur disposition… Les
quelques pains et les quelques poissons dans le
panier d’un enfant ont suffi pour « commencer »
la distribution, et le miracle de Dieu s’est
alors produit par la multiplication à partir de
quelques petites choses qui furent confiées
entre les mains de Jésus (Matthieu 14 : 15-21 ;
15 : 32-38).
Bien d’autres
exemples dans la Bible nous montrent que la
Puissance de Dieu est à l’oeuvre à partir de
toute chose qui commence petite, qui est faite
dans la vision de Dieu, et avec foi.
La prière fait
naître la vision de Dieu en nous. C’est ainsi
que j’ai commencé à utiliser une caméra dans
l’église où nous étions. Je n’étais pas un
spécialiste de la caméra, mais l’idée de Dieu
commença à germer dans mon esprit à ce
moment-là.
Chemin faisant,
le jour est arrivé où nous avons été amenés à
mettre l’oeuvre de Dieu en action en commençant
avec des petites choses : une machine à écrire
et un petit photocopieur, et nous avons fait une
dizaine de magazines où nous rendions notre
témoignage. Et voilà que nous nous sommes
retrouvés un jour avec 400 personnes sur
l’Afrique , à qui on nous demanda d’envoyer
notre magazine.
C’était très dur
au début, car il fallait assumer les besoins de
l’oeuvre Vie Comblée et nos besoins personnels.
Le Seigneur nous encourageait à avancer en
n’écoutant que Lui, ce qui était préférable pour
nous, car nous n’étions pas compris par tous.
C’était notre foi qui était en action et nous
devions l’entretenir par une intensité dans la
prière et l’action.
Je me souviens de
ce jour où je suis allé assister à une réunion
d’église à Paris. Tandis que j’étais assis tout
au fond de la salle et sur le point de revenir
chez moi au beau milieu de la dernière
rencontre, le frère TL. Osbrone qui apportait un
bon message s’est arrêté durant sa prédication,
et j’entendis cet appel : « Le frère Gravet
est-il ici ? » Et cela à plusieurs reprises ; il
y a plusieurs « Martin ». En définitive c’était
bien moi qu’il appelait en plein milieu de sa
prédication. J’avais le sentiment qu’une main
était venue me saisir gentiment par le col de ma
veste pour me conduire sur l’estrade, et je me
demandais bien pour quelle raison . En arrivant
devant les quelques marches de l’estrade, le
frère TL. Osborn me pris dans ses bras et, me
regardant droit dans les yeux, me dit : « frère
Gravet, je vous aime beaucoup ! » À ce
moment-là, mes genoux se mirent à trembler, il y
avait une telle Onction de Dieu que j’avais du
mal à me contenir et à m’exprimer. Il me demanda
de dire à l’église la vision que j’avais eu
quelques semaines avant, et que je lui avais
transmise par voie de fax. Et c’est à ce moment
précis qu’il en profita pour présenter à cette
grande église, notre ministère et l’oeuvre qui
l’accompagnait ; puis il pria pour moi. Il le
fit de nouveau lorsque nous sommes revenus
Michèle et moi à une autre rencontre où Daisy et
TL étaient venus à Paris.
Je me souviens
d’ailleurs de cette anecdote durant cette
dernière rencontre. Nous venions d’acheter une
machine d’occasion pour le pliage des feuilles
du magazine. Nous n‘avions pas l’argent et nous
avions convenu avec les amis à qui nous
rachetions cet outil, de le payer en plusieurs
fois. Nous étions en train de quitter nos amis
Osborn et, en partant de la salle de réunion, le
pasteur de l’église arriva en courant derrière
nous, nous remit une enveloppe, puis sans dire
un mot, repartit à ses occupations du moment.
Michèle ouvrit l’enveloppe : il y avait à
l’intérieur un chèque de 1500 FF, ce qui
correspondait au prix exact de la machine à
plier ; nous avons pu la régler en allant la
chercher.
Notre petite
machine à écrire était bien petite, ainsi que
notre photocopieur. C’est alors que quelques
amis, après avoir prié, se sont regroupés pour
servir selon le Saint-Esprit. Ils ont apporté
dans l’œuvre, de quoi acheter un nouveau
matériel de bureau, répondant aux besoins de
l’activité de l’oeuvre et du ministère.
Plus tard nous
avons reçu une machine à imprimer. Des amis de
la région parisienne n’hésitèrent pas à
descendre une fois par mois pour venir nous
aider dans le travail d’impression.
Et puis un jour,
avec l’équipe, nous avons eu à coeur de faire un
acte de foi. Sur une idée de Dieu, prévoyant de
faire de la vidéo, nous nous sommes tous cotisés
chaque mois pour acheter une caméra et un
magnétoscope. Les débuts furent laborieux… et
les travaux ont été placés dans les archives.
Allez dans ce
que Dieu vous montre !
Notre départ pour
Royan fut une autre démarche d’obéissance et de
foi envers le Seigneur Jésus. Il va de soi que
tous ne comprennent pas…
En arrivant à
Royan, nous nous sommes installés là où toute
chose avait été préparée par le Père ; et Il
nous donna des instructions précises à suivre.
Nous avons compris plus tard, que lorsque Dieu a
un but à nous faire atteindre pour sa gloire,
c’est Lui qui nous place à part pour sauvegarder
Son oeuvre pour laquelle Il vient nous choisir.
Là aussi, tous ne comprennent pas… et pour
cause… Dieu a Son plan ! Avec de bonnes
intentions, nous voudrions expliquer certaines
choses aux autres pour les aider à comprendre,
mais c’est en vain que nous parlons car c’est
Dieu qui révèle Son dessein à qui Il veut. Il
sait qui est disposé à discerner et à respecter
Son plan.
Nous nous sentons
tout petit devant Ses perspectives et nous
n’osons en parler qu’avec modestie. Un petit
bateau qui arrive dans un port et se taille sa
place au milieu des grands bateaux ; nous nous
faisons petit n’est-ce pas ?
Être là où Jésus
nous veut et servir comme Il le veut ! à qui
d’autres irions-nous ? Il a les paroles de la
vie !
Nos rendez-vous
dans la prière sont précieux. Nous guettons
chaque jour les nouvelles que le Saint-Esprit
nous communique par Sa Parole ; Il nous apporte
du discernement pour entreprendre chaque chose
l’une après l’autre, et nous voyons Son oeuvre
prendre forme au fur et à mesure des semaines,
des mois qui passent.
L’apprentissage
est de dépendre chaque jour de Dieu quant aux
provisions pour Son oeuvre, et à notre juste
rémunération. Nous ne pouvons dire que nous nous
habituons ni que nous nous résignons, car chaque
jour nous devons aller puiser dans l’amour de
Dieu pour travailler avec un coeur bien disposé,
de manière à laisser jaillir de notre intérieur,
le meilleur de Dieu sur l’extérieur. Nous ne
comptons pas les heures de travail… Nous sommes
là avec le Père, et Son amour ne s’épuise point,
Il est patient.
Nous discernons
la négligence qu’il peut y avoir çà et là, pour
des raisons diverses, et nous n’avons pas à la
juger, il nous arrive quelquefois, il est vrai,
de vouloir arrêter notre course. Il y a un tel
potentiel dans l’Eglise de Jésus-Christ, mais
une telle dispersion d’énergie parce que chacun
va de droite et de gauche dans sa propre vision,
alors que Dieu veut utiliser l’énergie, le zèle
de chacun à des oeuvres bien spécifiques, auprès
de certains ministères qui y travaillent avec la
force que Dieu leur donne.
Il est important
d’agir en responsable et cela en toute chose.
Chacun est responsable devant le Seigneur de ce
qu’il doit faire, et là où il doit le faire.
C’est en ce sens que nous devons montrer notre
dépendance de Dieu, et le Saint-Esprit est
disposé à nous conduire à la lumière de la
Parole de Dieu.
Ceci étant, dans
notre communion avec Jésus, nous nous plaçons
devant notre Père .
Y.Gravet



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