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Gaston Jolin est animateur de l’émission L’Heure de la Bonne Nouvelle,
télédiffusée le dimanche matin, 8h sur le réseau TQS.
www.hbn.ca .

Le témoignage de l’évangéliste Gaston Jolin ressemble à celle de centaine
d’autres personnes à travers le Québec. Son histoire explique comment Dieu a
agit dans une famille, pourtant très religieuse afin qu’elle découvre la
libération et la paix de l’âme que donne l’évangile de Jésus-Christ.
Le récit débute dans les années 30, à l’époque de la crise. Il y eut alors
un retour à la terre, la possibilité d’obtenir un lot, une terre à défricher
pour s’installer et avoir un chez-soi. M. Jolin, le père de Gaston, partit alors
en train, pour le Nord, avec beaucoup d’autres comme lui, pour affronter les
terres arides de bois, de roche et de froid. Ils n’avaient qu’un mois pour
construire leurs petites maisons ou leurs camps parce que les épouses et les
enfants allaient bientôt suivre. Mais M. Jolin était un bûcheron, un homme assez
adroit. Il réussit à s’installer avec sa femme et ses treize enfants. Même si
les conditions de vie étaient pénibles, la famille Jolin s’en sortit
relativement bien. Ils avaient un père travaillant et une mère débrouillarde. M.
Jolin faisait partie de l’organisation de la paroisse. Cette dernière était
contrôlée et examinée par le prêtre, "l’âme dirigeante" de la communauté.
Gaston était jeune et petit, mais il s’en rappelle… Sa vie était jusqu’alors
très conventionnelle.
Premier contact avec l’Évangile ...
En 1939, la famille Jolin reçoit un feuillet par le courrier, un genre de
traité qui racontait le témoignage d’une personne. Il y a avait un message
évangélique et une offre gratuite pour un Nouveau Testament. M et Mme Jolin ne
savaient pas que le Nouveau Testament faisait partie de la Bible. La Bible
faisait peur à beaucoup de personnes. Gaston Jolin explique que dans plusieurs
paroisses, c’était un péché mortel de lire la Bible. Néanmoins, son père lut le
feuillet et fit venir le Nouveau Testament qui était gratuit.
Durant la même année, ils eurent la visite d’un homme qui leur a parlé du
Nouveau Testament et leur a expliqué le plan du salut (la façon d’avoir la vie
éternelle avec Dieu). C’était la première fois qu’ils entendaient ces vérités :
on pouvait être pardonné et être sûr d’aller au ciel. La famille Jolin était une
famille québécoise typique. Ils allaient régulièrement à la confesse. Le père et
la mère de Gaston faisaient respectivement partie de la Ligue du Sacré-Coeur et
des Dames de Sainte-Anne. Toutefois, ils ressentaient toujours une certaine
tristesse, un sentiment de ne pas être en règle avec Dieu. Peut-être
n’avaient-ils pas fait une bonne confession, peut-être avaient-ils oublié un
péché, etc.
M. Jolin voulait en avoir le coeur net. Le Nouveau Testament qu’il avait,
était-il le vrai Évangile? Il alla donc voir le curé pour lui emprunter
l’Évangile, le vrai, la Bible. Le curé hésita en disant : "Tu sais bien que
je n’ai pas le droit de te prêter cela." Mais, voyant son insistance, il la
lui prêta en disant : "N’en parle à personne, et ramène-la moi le plus vite
possible." C’est tout le contraire qui s’est produit. Les proches de la famille Jolin se sont aussi rassemblés autour de cette Bible
pour constater que c’était bien le même Évangile que dans leur petit Nouveau
Testament. De ce fait, de multiples questions firent surface et le curé,
perplexe, ne sut pas leur répondre.
Le salut entre chez les Jolin ...
Enfin, le plan du salut fut encore expliqué à la famille et à la mère de
Gaston, qui avait soif de la vérité. Elle a simplement invité Jésus dans son
coeur. Elle a accepté le pardon que Jésus offre dans sa parole :
"Seigneur, c’est vrai que tu es mort pour moi. Moi,
j’accepte ton pardon." Ce soir-là, pour la première fois, elle
comprit et ressentit dans son âme qu’elle avait été pardonnée. Une joie et une
paix ont rempli sa vie. Elle était tellement rayonnante que son mari comprit que
quelque chose s’était produit dans sa vie.
Le père de Gaston cria vers Dieu :
"Seigneur, moi aussi je voudrais être libéré et avoir cette paix." Cela a n’a pas pris beaucoup de temps. Il se promenait toujours
avec le Nouveau Testament dans sa poche et, quand il avait quelques minutes, il
l’ouvrait pour en lire quelques versets en faisant cette prière : "Seigneur,
montre-moi quelque chose." Quand il est arrivé à cette parole de Jésus dans
Jean 5.24 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma
parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient
point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie », ce verset lui
apporta la lumière qu’il cherchait. Sur la montagne, où il ramassait des bleuets
au début du mois d’août, il se mit à genoux, puis, il donna son coeur au
Seigneur. Il dit : "Seigneur, je te donne
ma vie, et j’accepte ce que tu as fait pour moi ."
Il comprit que Jésus avait été envoyé de Dieu, le Père, pour payer sa
dette.
Le prix à payer ...
Toutefois ils eurent un prix à payer pour leur nouvelle foi. Le curé de la
paroisse les obligea à brûler leur Nouveau Testament, sinon ils seraient
excommuniés de l’Église. Être excommuniés en 1939, c’était très grave! M. Jolin
eut le courage de garder le Nouveau Testament. Il accepta de signer le registre
qui confirma son excommunication. Mais en même temps, c’était la libération de
toute la famille. Ils avaient compris qu’on n’était pas sauvé par la religion,
mais par les promesses de la parole de Dieu.
Gaston était jeune et petit, mais il s’en rappelle… il savait qu’il
commettait aussi des péchés. Il n’était pas un grand pécheur, mais un petit
pécheur qui avait besoin du pardon de Dieu. Un soir, le 18 décembre 1941, alors
qu’il avait 10 ans, les parents de Gaston chantaient avec les gens du voisinage
des cantiques nouveaux. Gaston pouvait voir la joie refléter sur leurs visages.
Il voyait comment Jésus avait transformé ses parents. Ils ne faisaient plus les
rituels religieux. Ils parlaient ouvertement à Dieu en rendant grâces, ils
étaient libérés et heureux. Gaston soupirait après cette paix et cette joie.
Ce soir-là, sa maman et lui sont montés dans sa chambre pour prier
ensemble. C’est à genoux que Gaston a demandé au Seigneur de sauver son âme. Il
se rappelait le texte de Jean 3.16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a
donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais
qu’il ait la vie éternelle. » Il comprenait que Jésus était spécialement venu
mourir à la croix afin de donner sa vie pour lui. Lorsqu’il redescendit, il put
dire à ceux de sa maison que sa vie appartenait au Seigneur et que ses péchés
étaient pardonnés.
Après plus de 50 ans ...
Cela fait plus de 50 ans. Gaston Jolin continue de transmettre ce message
de l’amour de Dieu aux Québécois. Dans Jean 10.9 Jésus dit : « Je suis la porte.
Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. » L’Évangile, ce n’est pas un
changement de religion, c’est une relation d’amour avec Dieu.
www.enaction.net



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