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Témoignage de conversion d’un Kabyle

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De Ammouche Saïd  Recueilli le mardi 28 octobre 03 à Makouda par Edouard Kowalski

J’étais un musulman, entrant de temps à autre à la mosquée par curiosité, pratiquant le Ramadan sans trop de conviction.

Enfant, jusqu’à mon adolescence, j’avais coutume de saluer des religieux chrétiens, dont un Père Blanc, qui m’ont touché par leur gentillesse.

Mon premier contact avec l’Evangile se fit vers l’année 91, lorsqu’un membre de ma famille lisait chez ma belle mère un petit évangile illustré de Matthieu. Dans la foulée, je fus intéressé par une émission chrétienne sur la télé française. Ce qui me frappa, ce fut lorsque je vis un Africain prier pour la paix en Algérie. Ma curiosité fut éveillée  et je compris ce jour là que le message chrétien parlait de paix. Je me suis mis à la recherche de l’Evangile.

Un soir, vers 22h30, sur une radio française, j’entendis un message d’évangélisation en langue berbère, ma langue maternelle. Cela me donna envie de connaître qui était vraiment Jésus Christ. J’ai demandé autour de moi un livre qui parlait de Jésus. Un ami me mis en contact avec quelqu’un qui avait la Bible. Il se décida à me la prêter et pendant quelques jours, je lus la Bible tous les soirs, jusqu’à 3 heures ou 4 heures du matin. Mais j’étais effrayé à la pensée que des intégristes pouvaient me surprendre avec une Bible. Alors je la cachais soigneusement. Malheureusement pour moi, cet ami me réclama sa Bible, et me voici à nouveau sans Bible.

Je voulais une Bible bien à moi ! Mais hélas, je n’en trouvai pas. Quelqu’un m’a remis un missel. J’y découvris le Notre Père et à genou, je répétai cette prière et d’autres faites au nom de Jésus. Lors d’une prière faite au nom de Jésus, je sentis quelque chose m’envahir, je tremblai de la tête aux pieds, sans avoir peur. Je savais que quelque chose de nouveau était entré dans ma vie.

Mon neveu tomba malade, je priai pour lui au nom de Jésus et il fut immédiatement guéri jusqu’à ce jour.

Un jour, Mahmoud, le pasteur actuel, alors qu’il était encore maçon, est venu travailler dans notre village et nous l’avons invité à nous prêcher l’Evangile dans notre maison… mais j’étais toujours sans bible. Il est revenu avec un chrétien de France qui nous ramenait 3 Bibles. Ce soir là, en écoutant l’Evangile, j’ai pleuré, j’ai pleuré…Après leur départ, j’ai ouvert la Bible au hasard et j’ai vu une tache jaune sur le verset l’homme libre est un esclave de Christ (I Cor 7 : 22) La Bible me parlait directement à moi ! Ce fut alors une vraie rencontre avec le Seigneur Jésus et avec mon épouse, lu et relu ce verset toujours en pleurant. Nous aussi, nous étions des esclaves, des prisonniers du Christ. C’était en 97.

Le village fut vite au courant de notre expérience et des gens venaient chez moi écouter des cassettes que je ramenai de l’église de Tizi Ouzou (à 18km). En 98, je fus baptisé avec toute ma famille, y compris ma belle mère et ses enfants. Le Seigneur opéra plusieurs belles guérisons au milieu de nous. Nous avons été baptisés en 98.

Il y a deux ans des réunions ont commencé dans ma maison où j’ai construit une pièce spéciale à cet effet. La mosquée se trouve à 100 mètres à vol d’oiseau. Je me mis à évangéliser et à contacter des jeunes en leur distribuant des cassettes. L’imam fut très mécontent et me convoqua. Il voulait m’obliger à lire le coran et m’obliger à renoncer à être chrétien. Il proféra des menaces de mort à mon encontre. Avec la famille, nous avons eu vraiment peur. J’en ai parlé aux autorités locales qui m’ont affirmé que nous étions dans un pays de liberté. Malgré tout j’étais très perturbé et je vivais dans une grande crainte jusqu’au jour où le Seigneur m’a parlé par le verset suivant : Je ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai les œuvres de l’Eternel ! (Ps 118 : 17)  Depuis, avec ma famille, nous vivons dans la paix du Seigneur.

Les réunions se déroulent régulièrement chaque semaine. Notre lieu devient trop petit et j’ai fait une demande  pour avoir gratuitement un terrain. Le maire a accepté ma demande et il va la soumettre au conseil municipal. Nous avons déjà les plans pour la construction d’une chapelle.

Notes personnelles

D’après ce frère, il y a plus de personnes qui fréquentent ce lieu de culte que de musulmans dans la mosquée voisine.

Lors d’une réunion de l’après midi, réunion qui a commencé à 14h pour se terminer à 17h, la petite salle était comble avec 5 ou 6 personnes debout (une soixantaine de personnes)

Priez pour que le conseil municipal donne un avis favorable pour l’obtention gratuite du terrain. Ce serait formidable… n’oubliez pas que nous sommes en Kabylie, c'est-à-dire en Algérie ! Toutes les provinces n’ont pas la même liberté.